lundi 7 septembre 2015

Déforestation, chronique d'un suicide collectif

Aujourd'hui je vous livre quelques petites vidéos qui parlent de la déforestation et des funestes conséquences qui en découlent. Celle-ci tout d'abord (clic!) Ensuite celle-là...



Et comme cela ne vous surprendra sans doute pas la cause première de ce désastre est vous l'avez deviné l'agricultuage... et oui encore elle. Ce que corrobore cet article parmi bien d'autres.

L'humanité ce prépare un avenir bien sombre je le crains...

Sur cette note positive salut!

mercredi 15 juillet 2015

Extinction de masse

Dans mon dernier billet je tentais avec l'énergie du désespoir de réveiller le badaud. Oui, je sais, autant parler à une pierre, j'ai plus de chance de la faire réagir. J'aurai au moins essayé de faire apparaître un soubresaut de vie cérébrale sur l'encéphalogramme plat de l'homme civilisé... :(

Quelques statistiques bien déprimantes pour nous encourager...

Between 17 and 92 species have gone extinct since midnight. Source: http://www.sciencemag.org/content/345/6195/401.short


Humans control 75% of the global land surface outside of the Greenland and Antarctic ice sheets. Source: http://www.anthropocene.info/en/anthropocene/the-dawn-of-agriculture/the-dawn-of-agriculture


dimanche 21 juin 2015

La sixième extinction animale de masse est en cours

La sixième extinction
animale de masse
est en cours

Si nous vivions dans une culture saine cette réalité ferait de ce thème le sujet premier de nos préoccupations. Mais non, pas de chance nous vivons dans une culture planétaire toxique comme les déchets impures qui abreuve ses scions. Une culture omnicide, une culture de mort qui empoisonne l'air, la terre et les flot des océans tout autant que ceux de plus petit des ruisseaux. Rien n'échappe à sa folie omnicide.

Au lieu de cela  tout ce qui semble omnibuller l'esprit du régime et de la populace c'est la sacro-sainte escronime, somme tout un sujet insignifiant en comparaison de la menace qui plane sur nous et les génération à venir. La situation est GRAVE, qu'est-ce que je dis là, elles est d'une HYPERGRAVITÉ EXTRÊMISSIME! Comprennez-vous à quel point c'est grave? Ou êtes vous bête comme des pierres?

 
Hubert Reeves sur le sujet de la 6e extinction de masse.

Je vous invite à lire cette article pour vous initier à cette terrifiante réalité.

Pour approfondir la question je vous invite avec insistance à lire cette article.

Je vous invite également à regarder cette vidéo anglaise sur le sujet qui nous occupe.




Et maintenant? Hé bien AGISSEZ bon sens! Vous disposez peut-être d'un lopin de terre ne serais-ce qu'un hectare, une fraction de cela, pour quoi ne pas en faire une forêt-jardin. Vous êtes un villeux songer promptement à la simplicité volontaire. Réutilisez au lieu de recycler, réparez ce qui est briser, acheter que ce qui peut l'être et que si c'est impérativement nécessaire.  Apprenez à faire les choses par vous même au lieu de les acheter et de nourrir la bête qui tuera vos enfants. Quitter cette culture malsaine au plus vite!

Vos téléphones imbéciles que vous trimbalez au fond de votre poche, IL TUE VOS ENFANTS, fini plus jamais. La tablette électronique FINI plus jamais. Un ordinateur du vieux retapez que vous utiliserai jusqu'à ce qu'il soit fini frette. Et rappelez vous que chacun de ces petits appareil à la mode cause plus de dommage en moyenne à notre monde que la fabrication d'une petite automobile! Parlant de ce cossin là, la voiture neuve FINI plus jamais, une seconde main si y a pas le choix, et seulement si nécessaire. Et l'écran télé géant, non mais tu te fou de ma gueule? T'écoute pas ce que je te dis ou quoi? FINI la télé, si tu y tiens absolument pourquoi pas une bonne  vieille télé à écran cathodique qui consomme 4 fois moins d'énergie que les écrans plats. As-tu idée du temps que tu perd à regarder ces âneries?

De toute façon, VOUS N'AVEZ ABSOLUMENT AUCUN BESOIN DE TOUTE CES MERDES. Tout vos bidules, vos cossins, vos bébelles produites en volant l'avenir de vos enfants VOUS POURRISSE LA VIE. Vous passez des heures et des heures à patauger dans votre esclavage à gage pour payer toutes ces cochonneries qui TUE VOS ENFANTS.

DÉCROCHEZ!!!
PASSEZ À AUTRE CHOSE!!!
C'EST UNE CULTURE DE PERDANTS!!!

Ça c'est le premier pas vers un début de gros bon sens...
Hé oui, on en est là!
Hé oui, ça va vraiment mal à ce point là!

Ai-je mis assez de gros caractères pour allumer quelques neurones dans votre cervelle et mettre un terme à votre encéphalogramme plat? Je l'espère de tout mon cœur. Par ce que au risque de me répéter C'EST GRAVE CE QUI SE PASSE, infiniment plus grave que la coupe gagné par votre insipide équipe préférée! Sans vouloir vous offenser.

A bon entendeur salut!

lundi 8 juin 2015

Effet de l'agricultuage sur les sol

Cette petite vidéo donne une petite idée du désastre qu'est l'agriculturie pour les sol de la planète. Et permet de comprendre pourquoi la charrue est une arme de désertification massive. Vous comprendrez aussi, je l'espère, pourquoi ces pratiques démentes sont nommées agriculTUAGE ou agriculTURIE.



Et n'aller pas croire que l'agricultuage à l'ancienne ne pose pas de problème c'est faut. Rappelez vous seulement, que les que l'on nomment «croissant fertile» n'ont pas été nommé ainsi par ironie mais parce que s'était le cas, avant que l'agricultuage n'en fasse une terre dont la stérilité est légendaire. C'est un sujet que j'aborderai sans doute bientôt.

dimanche 22 juin 2014

Forêt-Jardin

Désert agricole type
Les agricultueurs (et les jardineux) aiment bien travailler. Ils sont vraiment maniaques du 'travail de la terre'(sic) et pour la travailler il la travail pas qu'un peu. Leur combat incessant contre la Nature demande un travail sans fin. Éradiquer toute la végétation naturelle, qui préexiste et celle qui repousse spontanément, implique une dépense d'énergie monumentale. Champs ou jardin, biologique ou chimique c'est la même philosophie de combat contre la Nature. Cette même passion dévorante pour le travail... inutile.

Il me faut vous avouer que contrairement à eux, j'apprécies très modérément gratter interminablement la terre pour tuer jusqu'à la moindre des plantules. Ce manque d'intérêt pour le travail inutile et mon affection immodéré pour les forêts ne pouvaient que me conduire à la forêt-jardin. À la force brute de l'agricultuage, elle substitue la subtilité et la finesse. Au brassage forcené de la terre, elle substitue la taille d'une branche ici ou d'un drageon là-bas. À la guerre contre la Nature, elle échange une relation harmonieuse.

Wikipédia
Comme je viens de le mentionner, la force brute fait place à la finesse et la subtilité. On ne fait pas en forêt-jardin comme en agriculture. L'établissement d'une forêt-jardin commence par beaucoup de visualisation, de réflexion. Il prendre le temps et comme les arbre pousse lentement vous avez le temps. Il faut élaborer le tracé des sentiers qui la parcourront. On doit tenir compte des besoins en lumière de chaque arbre, de chaque arbuste, de chaque pousse que l'on plante. On doit tenir compte de la taille adulte de chacun des arbres. On doit prendre en compte les type de sol (argile, limon, sable, sec ou humide, fertile ou pauvre, etc.), de son pH. Et surtout il faut penser en trois dimensions une forêt se déploie aussi à la verticale (grand arbre, arbre, arbuste, buissons, plante basse, et racine). 

Chez-nous, nous avions quelques arbres préexistant qui ont imposé quelques contraintes sur le tracer des sentiers et sur la lumière (on ne coupe pas des érables centenaires parce qu'on aime pas l'endroit ou ils sont).  Il existe plusieurs méthodes de planification, on peut par exemple établir un plan très précis dès le départ, ou encore on procède par itération dans ce cas on dresse un plan d'ensemble sans entrer dans les détails.

C'est cette dernière méthode que nous avons retenu. Nous avons tout d'abord 'sub-divisé' notre espace en zone selon les conditions qui y règne (ombre, humidité, végétation existante,etc.) et déterminer grossièrement les sentiers qui allait relier ses zones. Nous avons ensuite choisi les arbres qui allaient être plantés dans chacune des zones et déterminer où ils le seraient, traçant ainsi les détails des sentiers dont on n'avait jusque là déterminé que les points d'entrée et de sortie. Personnellement je laisse ensuite une année ou deux selon les arbres avant de venir peupler leur pied soit d'arbustes (groseilliers, etc.) soit d'herbacées (fines herbes, etc.) pour lui permettre de jouir du plus grand ensoleillement possible et de bien s'installer. On y plante habituellement des plans de petite taille pour ne pas trop mal mener les racines des arbres.

Les itérations suivantes consistent à ajouter les arbustes, puis les petites plantes ligneuses et enfin les herbacées. Évidemment rien empêche de disposer quelques arbuste dés le départ, c'est une méthode pas un religion. Selon la taille de votre terrain et vos moyen financier vous pouvez itérer sur tout votre terrain ou zone par zone. Une année vous plantez les arbre sur une zone, puis l'an suivant sur une seconde, puis vous repasser sur la première avec des arbustes et vous planter les arbre de la troisième, etc. Vous pouvez alors profiter des drageons et des boutures de vos plantation précédente pour peupler votre jardin. Ça réduit les coût mais il faut être patient pour que les arbres grandissent. Nous procédons de cette dernière façon.

Je vous laisse en espérant que notre expériences saura vous être utile.

mardi 17 juin 2014

Agrimbécilité

A en croire wikipédia, notre forêt serait ce qu'ils appellent une «agroforêt». Bien que la définition qu'en donne wikipédia colle assez bien à notre situation, j'ai cependant un sérieux problème avec se mot, parce que d'une part, d'un point de vue purement étymologique c'est une aberration absolue, l'oeuvre de béotiens illettrés. Et pour cause, le préfixe agro- est une racine signifiant «champs», c'est à dire par définition un endroit sans arbre et ravagé par l'AGRIculture. Accoler cette racine au mot forêt n'a donc aucun sens. D'autre part, en raison de ce préfixe fortement connoté par la notion d'agriculture qui est l'antithèse complète de l'esprit qui nous animes, ce mot sans queue ni tête véhicule une vision contraire à celle que l'on souhaites.

L'agriculture est une idéologie de guerre à finir contre la Nature. Une fuite en avant voué à l'échec. C'est une philosophie de vie d'accaparement en rupture complète avec l'ordre naturel du monde. Une culture de productivisme forcené qui prend le rapport entre nourriture et population à contre-sens. Pour l'agricultueur il importe de faire suivre la production alimentaire à la croissance de sa population. Or les lois même de la biologie stipulent tout le contraire, c'est la nourriture qui détermine la population, augmenter la production pour suivre celle de la population c'est une course vers l'infini, une course au désastre qui tôt ou tard fini par une hécatombe générale. C'est bien ce qui est arriver un nombre incalculable de fois à de nombreuses sociétés agricultueuses. Pour quiconque se donne la peine de contempler honnêtement le cataclysme omnicide qu'est l'agriculture, il devient évident que c'est là la plus grande bêtise de l'Histoire des hominidés. Il est indiscutable que comme toute les révolutions, la tristement célèbre révolution du néolithique a donné dans le «tabula rasa» ou dans notre cas le «sylva rasa». Et comme pour toutes les révolutions le résultat final est un désastre, une hécatombe.

A l'opposée de cette philosophie d'accaparement omnicide, celle qui anime notre projet se fonde sur la notion du don/contre-don. Pas de guerre contre la Nature mais la recherche de l'harmonie. L'humain n'est pas extérieur ou en opposition à la forêt, à la Nature, mais en fait partie intégrante au même titre que le chêne, le groseillier, le pimbina, l'écureuil, le rouge-gorge ou le lièvre. Il participe à l'harmonie et à l'équilibre du monde. La forêt n'est pas une chose séparer de l'Homme, elle est sa maison et la mère qui le nourrit. Elle est Amabasa. Et c'est sans doute ce terme qui décrit au mieux à la fois ce qu'est notre petite forêt et notre relation avec celle-ci.

dimanche 15 juin 2014

Petite visite de notre jardin forestier

Dans ce billet je veux vous faire visiter quelques coins de notre jardin forestier tout en expliquant ce que c'est un jardin forestier.

Tout d'abord un jardin forestier c'est un jardin qui est aussi une forêt. Dans un jardin de ce type il n'y a pas de cerclage, pas de grattage, aucun travail du sol si ce n'est distribuer ici et la un peu de fumier ou de composte au cour de l'année pour redonner ce qui à été pris (cueillette). On travail avec la nature et pas contre elle. Dans notre jardin on tend à favoriser les plantes indigènes comestibles sur les plantes domestiques, c'est notre philosophie. Parmis ces plantes indigènes, on retrouve des noisetiers (Corylus cornuta Marsh.), des cerisiers (prunus virginiana L., Prunus serotina Ehrh.), des amélanchiers (Amelanchier spp.), des pruniers noirs (Prunus nigra Ait.), des viornes trilobées dites «Pimbina» (Viburnum opulus L.subsp. trilobum R.T. Clausen), des tilleuls (Tilia americana L.), des érables (Acer saccharinum L., Acer saccharum Marsh., Acer negundo L.), des frênes (Fraxinus pennsylvanica Marsh., Fraxinus americana L.), des chênes (Quercus macrocarpa Michx., Quercus alba L., Quercus rubra L.), des noyers (Juglans cinerea L., Juglans nigra L.), des cariers (Carya ovata (Mill.) K. Koch) et bien d'autre.

À ces plantes indigènes s'ajoutes des plantes domestiques ou 'étrangères' ayant trouvées grâce à nos yeux pour un motif ou un autre.

Certain de ces arbres/arbustes sont destinés à nous nourrir, d'autre à nous fournir du bois (pour le feu ou pour autre chose), d'autre les deux et d'autre encore à nous fournir autre chose. C'est l'une des caractéristiques des jardins forestiers, ils ne fournissent pas seulement des aliments mais un large éventail de ressources.






L'un des sentiers du jardin














Le «U» toujours en 'chantier' on y retrouve  entre autre des gadelliers, des groseilliers, des cerisiers, des sureaux et des pommiers:



Voilà qui complète notre petit tour et je vous laisse en partant dans le soleil couchant: